Difficile de trouver matière sur l'activité et la vie chevrotine du mois d'août.
La léthargie chevrotine n'est pourtant pas due au soleil mais à l'absence de son sang: ses habitants. Par facilité, j'ai bien pensé à faire un copier/coller de l'article du mois de février, remplacer la neige par le soleil. Mais cela ne se fait pas.
Le constat démographique estival est le suivant. En juillet, la population se vide. Au mois d'août, la transhumance vers le sud du pays continue pour finalement atteindre son plus bas la deuxième semaine d'août.
Difficile de garder son commerce ouvert, même la Poste a tiré le rideau la semaine du 15 août. Quant au touriste, pourtant la toison d'or du budget communal, il se plaint du manque de terrasse de café ouverte et de ne pouvoir acheter ne serait ce qu'une bouteille d'eau dans la ville.
La "Mortitude" pourrait dire Ségolène. Le silence, le calme, l'apaisement. On pourrait même sortir les tables dans les rues et déjeuner dehors.
Et puis, le dernier week end du mois d'août, d'un coup, sans autre semonce que la prévisison de Bison Futé annonçant du rouge et du noir, la vague humaine rejaillit sur la Vallée, dévale Chevreuse, entre dans les maisons ouvrant portes, fenêtres et volets, inonde les routes, envahit les supermarchés, dévalise les rayons frais et fournitures scolaires.
Puis revoilà le calme d'après le tempête.
Vous voilà enfin revenu, vous m'avez manqué.
. Le Blog de Chevreuse - 30 aout 2011
. Pour la Saint Aristide, il en a son Lot et revient de La Bastide