Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire de chez nous….

Là se dressait une croulante remise entourée d’extravagantes broussailles…

Au début de l’été, ON expliqua aux riverains convoqués en assemblée que la nature avait laurence,charles,michels,réunion,quartier,parking,voter,assembléesuffisamment défié le bon sens.

ON leur détailla alors le bien fondé d’avoir, d’ores et déjà, abattu, là, deux ou trois arbres qui s’obstinaient et, plan à l’appui, ON leur vanta les bienfaits de l’enrobé qui devait (ON y tenait !) remplacer cette verdure mal élevée.

Les riverains étant, à l’instar de leurs concitoyens, fort préoccupés de trouver où leur automobile garer, s’enthousiasmèrent devant le projet qu’ON leur présentait.

Dans la salle du Conseil, on leur demanda de voter.

A l’unanimité, ils levèrent la main :

4 à 5 places supplémentaires pour parquer leur véhicule en lieu et place d’un maquis, voilà assurément ce dont ils avaient besoin, les voilà donc ravis !

Puis les riverains rentrèrent chez eux, rassérénés : « C’est bien les réunions de quartier ! »

L’été se passa, la remise et les broussailles succombèrent, vaincues par les pelleteuses et les bulldozers.

L’été prit fin. L’automne succéda. Vers la fin de l’hiver, les riverains s’étonnèrent…Les travaux semblaient finis et, à la place du parking promis, des cailloux, de la terre retournée puis aplanie….

 

laurence,charles,michels,réunion,quartier,parking,voter,assemblée


Tous les riverains, à nouveau convoqués, dans la salle du Conseil se retrouvèrent.

ON leur dit qu’à cet endroit, on planterait deux ou trois arbres, et qu’avec quelques bancs cela ferait un jardin pour le randonneur parisien.

Quoi ? Un parking ?

Jamais il n’en avait été question !

ON savait ce qu’ON disait, ON exerçait la fonction…

Abasourdis d’abord, les riverains se rebellèrent : pourquoi leur présenter un projet et leur demander de le voter si leur avis ne comptait guère ?

 ON avait changé d’avis.

   ON en a le droit.

     ON ne vous en a rien dit ? Ha bon.

        ON en a le droit.

Alors les riverains …

 .    Laurence, pour le Blog de Chevreuse, jour des merveilles

Commentaires

  • Merci pour votre témoignage qui vient atténuer les propos vertueux de consultation citoyenne exposés dans le Médiéval.

    Pour les politiques, le principal est que la population soit consultée et qu'elle ait pu donner son avis. Le reste...

    C'est peut etre un peu trop politique à Chevreuse... faudrait que ça change. Ca manque souvent de simplicité et de bon sens en matière de communication.

    En revanche, en matière de travaux et d'aménagement, le bon sens semble l'avoir emporté. Cinq tonnes de voitures en bord de rivière et un goudronage de l'espace n'auraient pas été très heureux pour l'environnement visuel, pour la stabilisation de bord de rivière, pour le voisinage immédiat.

  • J'habite rue de Paris, et moi aussi, j'aimerai bien que le maire me réserve un stationnement devant chez moi... rien que pour moi...
    Je pense que si l'ensemble de la population avait été consultée sur ce projet, et non pas seulement les riverains du bout de trottoir concerné, c'est l'interdiction de stationner tout le long de la rivière qui l'aurait emportée. Rendons le trottoir aux piétons, c'est tellement plus sympa pour une liaison presque douce.
    D'autant que les parkings "pas trop loin" ne manquent pas, vers l'ancienne entrée du collège, ou vers le terrain des sports. On dit même qu'un nouveau parking serait en projet, là, juste à côté.
    Dur, dur, la rue de Paris.

Les commentaires sont fermés.