Il y a un an jour pour jour se tenait le très animé conseil municipal sur la bouchage de la mare - Conseil très imagé à l'époque dans l'article " Inter-Chevreuse: une ambiance de folie!".
Les chevrotins médusés découvrent fin juin 2009 que la municipalité de Maître Claude secrètement et sans aucune concertation comme à son habitude prenait la décision de "boucher" le bassin d'eau du jardin public. Plus têtu que mon fox, rien n'y fit. Ni l'avis des associations de protection de l'environnement locales. Ni l'intervention de la directrice du Parc gentiment raccompagnée dans son château.
Qu'en est-il un an après?
Les travaux sont maintenant quasiment fini et Le Blog s'est rendu sur place après un hiver difficile où les enfants ont longtemps pataugé dans la gadoue et les parents lavés des pantalons, après un long printemps où les parents réclamaient le retour des bancs pour attendre leurs enfants à la sortie de l'école.
Surprise, tout est calme. Une rivière de fleurs serpente entre les anciens petits ponts qui enjambaient le bassin. Des bancs joliment installés en arc de cercle entre deux arbres. Une Chevrotine lit sur l'un d'eux. Des jeunes jouent au foot dans le parc. Des tables ont été installées pour un repas de voisinage le soir même. "On est super contents" me dira l'un d'eux.
Pourquoi tant de polémiques alors?
Les riverains semblent contents, les élèves ont un parc agrandi, les parents d'élève un espace sécurisé.
Pourtant certains ne décolèrent pas sur la destruction de la retenue d'eau . D'autres attendent un automne pluvieux pour voir si le drainage mis en place est vraiment efficace. Ils craignent les effets des remontées d'eau et la résistance des fondations de l'école et du goudron de la cour.
Et vous, quel est votre avis après cette année de travaux? Comment auriez-vous géré l'information des parents, des riverains, des chevrotins? Quelle exemple de concertation aurait-on pu voir pour que les chevrotins accompagnent la réalisation d'un tel projet?
Vos commentaires sont les bienvenus.
. Le Blog de Chevreuse - le 6 juillet 2010 - Un an après - Deux jours avant