Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le retour du garde champêtre ?

C'est grâce à une question du public en fin du conseil municipal du 16 février que nous avons pu avoir quelques informations sur l'avenir de notre conservatoire local, le fameux CICC.

GardeChampetre3.jpg

Le  transfert au SIVOM est prévu pour le mois de septembre 2010 et le SIVU qui le gère sera dissous (et dissous etc...). "Les délégués des communes au SIVU ont voté à l'unanimité pour ce transfert" a rajouté un conseiller délégué.

Pour le concret : le lieu, les salles (toujours mises à disposition ou non, gratuitement ou non), les activités, il faudra attendre encore un peu. Pourra-t-on toujours s'enorgueillir de la présence d'un conservatoire à Chevreuse?

Concernant la "patate chaude" du dossier: le fameux "professeur en surnombre", trompettiste de son état. La commune continuera à assumer seule sa charge financière au 1er septembre. Cela a été confirmé lors du conseil du 8 avril par l'inscription d'une ligne budgétaire de 40.000 euros dans le budget 2010. Non, non...pas d'erreur, il faut bien lire quarante mille euros.

Notre bourgmestre, Claude le Génot compte bien se débarasser rapidement de cette dépense, et ce dès le 2 septembre. Comment ?  Y aurait-il une solution simple de faire disparaitre cette dépense qui grève le budget du conservatoire depuis tant d'année ? Difficile d'imaginer, dans ce cas, que la solution n'ait pas été communiquée au conservatoire.

Proposition lui est donc faite de remettre ce professeur au travail comme garde champêtre. Il pourra ainsi avertir d'un coup de trompette de son arrivée et porter les messages de la baronnie, du Rhodon à Trottigny, de Talou à Hautvilliers.

Finalement, "10 sous" c'est peut être cher quand même.

.             Le Blog de Chevreuse, 1er mai 2010, fête du travail

Commentaires

  • 40 000 euros pendant 10 ans (au bas mot), cela fait la bagatelle de 400 000 euros! Effectivement, les deniers publics sont bien gérés!

    Nous nous permettons d'utiliser cet ultime espace de liberté qu'est le blogdechevreuse.
    Voici une copie du courrier adressé ce jour à la "rédaction" du Médiéval :

    Mesdames, Messieurs les conseillers municipaux, vous souhaitez avoir notre avis (dernier numéro du Médiéval). Le voici.

    Le Médiéval a , dans sa forme actuelle, davantage de parenté avec "la Pravda" qu'avec le "Canard enchaîné". Le comble de "l'indécence", pour nous, citoyens lambda, est que la majorité municipale ait annexé 1/3 de l'espace Libre expression destiné à l'opposition. Pourquoi cet espace supplémentaire alors que l'ensemble du journal est dédié à la "mise en vitrine" de l'action municipale? La question reste posée...

    Si vous souhaitez vraiment avoir l'avis des chevrotins, pourquoi pas un "référendum" sur les orientations (budgétaires et autres) de la ville de Chevreuse? L'argent que vous gérez est le notre et il nous importe tous d'en suivre la gestion.
    La démocratie doit laisser s'exprimer toutes les opinions, toutes les critiques. La critique n'est pas du "dénigrement" comme vous semblez le penser (page 5 du Médiéval)
    La liberté d'expression et le respect de l'autre sont des fondements de toute nation dite "émancipée".
    Gérer des deniers publics impose de prendre une certaine "hauteur" et de mettre de côté ses "ressentiments" personnels ou autres. Cela est un travail de longue haleine et exige beaucoup de mâturité et d'intelligence. Ce sont ces qualités qui font le véritable homme politique : celui qui, loin de craindre l'affrontement d'idées, y puise toute sa force!

    Cordialement

    Mme et Mr Medjahed,
    Contribuables et électeurs chevrotins.

  • Loi 84-53 du 26 janvier 1984 Article 97 bis :

    Le Centre national de la fonction publique territoriale ou le centre de gestion qui prend en charge un fonctionnaire dont l'emploi a été supprimé ou qui se trouve dans la situation prévue au troisième alinéa des articles 67 et 72 bénéficie d'une contribution de la collectivité ou de l'établissement qui employait l'intéressé antérieurement. Cette contribution est versée dans les conditions prévues au présent article.

    Pour les collectivités ou établissements affiliés soit obligatoirement, soit volontairement depuis au moins trois ans à la date de suppression de l'emploi, cette contribution est égale pendant les deux premières années à une fois et demie le montant constitué par les traitements bruts versés au fonctionnaire augmentés des cotisations sociales afférentes à ces traitements. Elle est égale à une fois ce montant, pendant la troisième année, et aux trois quarts de ce montant au-delà des trois premières années.

    Pour les autres collectivités et établissements, cette contribution est égale, pendant les deux premières années, à deux fois le montant constitué par les éléments définis à l'alinéa ci-dessus. Elle est égale à ce montant pendant les deux années suivantes et aux trois quarts du même montant au-delà des quatre premières années.
    ...

  • Cela serait bien que les entreprises du secteur privé ( et en bonne santé ) payent aussi pendant des années leur personnel licencié. Les délocalisations et autres fermetures arrangées d'entreprise seraient mieux réfléchies.

    Mais en france, pas de problème il y a le pôle emploi....et nos cotisations

  • Petite précision pour Mme et Mr Medjahed

    La dépense est budgétée mais la dépense n'est pas encore réalisée. Elle correspond à l'engagement pris par notre maire de récupérer cette charge du conservatoire, et ce uniquement dans le cas où le transfert du conservatoire au sivom est réalisé (A ma connaissance:pas de délibération en conseil , pas de décision du bureau municipal pour justifier ce choix).

    Dans ce cas, Il faut reconnaitre quand même que cette dépense "cachée" dans les comptes du conservatoire et issue de choix du passé deviendrait alors clairement identifiée dans les comptes de la ville.

    La 'Sivomisation' comme on aime dire à la table royale de Chevreuse ne devrait pas alourdir pour autant la part municipale de vos impots locaux, la charge étant beaucoup moins importante que le cout actuel du conservatoire. Bonne affaire et bonne gestion?... Peut etre pas: le cout de fonctionnement du conservatoire se retrouverait alors dans le cout du Syndicat Intercommunal et l'un dans l'autre, nous devrions payer bien plus cher!

    Quelle est la motivation? Nettoyage des vieux dossiers ou détermination à se débarrasser du Conservatoire.

Les commentaires sont fermés.