17 novembre 23 heures
Chevauchant mon vélo, je rentre chez moi après une réunion avec l'Union des Amis du Parc. Je suis un véhicule de gendarmerie qui patrouille au pas, rue de la Division Leclerc.
Devant la maison que nous appelons "la maison du notaire" près de la mairie, un homme ouvre son portail pour rentrer sa voiture stationnée provisoirement sur le zébra du carrefour.
Soudain la voiture de police s'immobilise en plein virage et klaxonne.
Pas le temps de me demander pourquoi. Un véhicule arrivant en face, de la rue de la porte de Paris s'engouffre à vive allure dans la rue de Paris. Et quand je vous dis "à vive allure" , je pense que la voiture roulait entre 80 et 100 km/h, peut être même à plus de 100 km/h.
Les gendarmes, sûrement médusés, n'envisagent même pas de faire demi tour, surs de ne pouvoir rattraper le contrevenant.
18 novembre 7 heures
Pendant que j'écris ces quelques lignes et alors que beaucoup ne sont pas encore comme moi devant leur café mais toujours dans les bras de Morphée, une voiture venant du centre ville pousse ses rapports comme sur un célèbre circuit de formule 1. Première, deuxième à fond, troisième à fond, quatrième. Faites l'essai avec votre véhicule, sur une route de campagne bien sûr, et contrôler votre compteur pour vous assurer que la vitesse de 50 km/h ne soit pas dépassée.
Et c'est ainsi tous les jours.
Pas seulement à Chevreuse. Seule différence, nos voisins semblent s'intéresser à ce problème et tentent des solutions pour le résoudre.
Que faire devant l'incivisme des uns et l'immobilisme des autres???
. Laurent BUGEAT