Quand le bâtiment va (ce qui n’est pas évident),
comment va le logement social ?
- Chef, Chef, vous êtes à l’avant-garde à Chevreuse !
- A l’avant-garde de quoi ?
- Vous avez vu le panneau du superbe immeuble tout moderne qui va être construit en face de la caserne des pompiers ? C’est le nom du programme, l’Avant-Garde.
- J’avais pas fait attention. Maintenant que tu me le dis, c’est peut-être l’immeuble-témoin de la prochaine décennie immobilière à Chevreuse.
- Ca a l’air super-chouette. C’est joli, paysager, moderne, il paraît que le promoteur a même mis des logements sociaux dedans, c’est sympa pour les 80 chevrotins qui sont dans la liste d’attente d’un appartement bien douillet.
- Là t’as mal fait ton boulot de documentation mon garçon. D’abord ce ne sont pas 80 chevrotins mais 80 dossiers de Chevrotins si on prend les seuls chiffres dont nous disposons c’est à dire donnés par la liste de gauche. Au bas mot 160 adultes et enfants. Ensuite ce n’est pas tout à fait comme cela que ça se passe avec la loi SRU.
La loi SRU ?
- Tu ne connais pas la loi SRU ? Je t’explique. Dans les années 1950 et 1960, pour loger rapidement les millions de personnes qui convergeaient des campagnes vers les villes, ce qu’on appelait l’exode rural et le baby-boom, l’Etat a construit massivement des grands ensembles d’immeubles autour des villes. Tout le monde y logeait, classes ouvrières et moyennes confondues. C’étaient les 30 Glorieuses, du travail pour tous, la fête, le soulagement après la guerre et la décolonisation. C’est aussi à cette époque qu’on a construit le RER, qui était un exemple à l’époque. Ca a bien changé d’ailleurs.
Et puis tout s’est gâté dans les années 1970. Crise pétrolière, chômage, les différences sociales sont apparues dans toutes les strates de la société, une partie des Français est devenue propriétaire de son pavillon, c’était une volonté de Giscard, seuls les pauvres sont restés dans les grands ensembles qui se sont dégradés faute d’entretien. Par là-dessus en 1980 a commencé une immigration non plus de travail mais de nécessité économique et sociale, je te passe le reste mais en 2000 la France était ghettoïsée, non pas seulement entre villes riches et villes pauvres, mais entre quartiers, avec en plus un aspect communautaire : ici les musulmans, ici les blancs, ici les noirs, etc. Quelques régions, villes et départements échappaient encore à l’océan de problèmes annoncés, mais leur tranquillité attirait les plus favorisés, ce qui amplifiait le phénomène et créait une mécanique infernale. D’où l’idée de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) dont la mesure phare était de mettre de la « mixité sociale » partout. C’est certes devenu la tarte à la crème de la gauche, mais c’était intelligent pour remettre un peu d’équilibre dans la société française et surtout offrir une place à chacun : des millions de personnes sont mal logées, dans des bâtiments insalubres, des personnes âgées sont coincées dans des immeubles contrôlés par les trafiquants, les jeunes ne trouvent pas de logement, enfin, tu lis les journaux je ne te fais pas le détail.
- Mais, pratiquement, c’est quoi cette loi SRU ?
- C’est là que ça s’est gâté. Les élus et fonctionnaires qui ont pondu le texte de 2000 auraient pu déléguer aux régions et départements la rédaction de textes adaptés aux spécificités locales, qui auraient été mieux discutés et acceptés par les populations. Au lieu de cela, ils ont fixé un seuil unique à toute la France :quelque soit le profil urbain ou rural, chaque ville doit parvenir à 20% de logements sociaux. Inutile de te dire que ça a coincé rapidement. D’autant que la ministre écologiste Duflot en a rajouté une couche en 2012 dans le style « ah mes gaillards vous n’avez pas fait 20% ? Punition : vous m’en ferez 25% ». Succès assuré.
- C’est pour cela que les maires de la vallée, dont Claude Génot, ont fait une lettre ouverte à Cécile Duflot ?
- Oui parce qu’on est dans un Parc Régional où il faut préserver les espaces naturels et qui est surtout composé non pas de villes mais de petits villages qui entendent pour la plupart le rester. Et donc c’est plus difficile , surtout que Chevreuse est loin des 20%, pour ne pas parler des 25%. On a beaucoup de retard. Et si on ne le comble pas, Chevreuse devra payer des amendes annuelles et, pire, le maire peut perdre son droit de préemption au profit du Préfet.
- Chevreuse est à combien du taux de SRU ?
Bonne question : le brouet que nous sert Vandewalle, le président du Parc régional et à ce titre coordonnateur de la fronde des maires, est illisible pour 95% de la population. A croire qu’il le fait exprès. Tu peux le télécharger d’ailleurs, c’est public. Mais si tu as lu le programme de la gauche chevrotine (ce sont les seuls à en parler tu as remarqué), c’est plus compréhensible de parler en termes d’appartements, et donc d’immeubles à construire. Ton immeuble d’avant-garde comprend 35 appartements, mais le promoteur a été obligé pour avoir son permis de construire d’en consacrer 11 au logement social. Je vais faire simple et sans pondérer, en partant de ce cas qui peut servir d’exemple. Il y a 35 appartements. Pour respecter les 25% de la loi SRU, on va dire que 9 appartements sociaux ne font que compenser les 24 appartements privés nouvellement construits et vendus au prix du marché. Donc seuls 2 appartements vont venir compenser le retard. Si le chiffre avancé par la liste de Didier Lebrun de 242 logements sociaux nécessaires pour respecter la loi est exact, il faudrait construire 121 immeubles équivalents à l’Avant-Garde pour être dans les clous. C’est évidemment impossible. Alors après, le chiffre de 242 ce sont les demandes. Ce qu’il faudrait c’est savoir combien de logements sont nécessaires pour respecter la loi. Probablement moins.
- C’est pour cela que Claudine Montani, la colistière de Lebrun, quand elle parle de la stratégie Génot, elle dit « on va arriver à une ville de 9000 habitants avec cette politique » ?
- Exact.
- Mais Claude, le maire de Chevreuse, il construit aussi des vrais immeubles 100% sociaux quand même.
- Eh oui, c’est qu’il est filou notre maire Claude. Ou plutôt, ici, il se comporte comme un coucou qui profite des autres. Car les logements sociaux de la rue Fabre-d’Eglantine, il n’y est pour rien : le terrain de l’ancienne gendarmerie appartenait au Conseil général, qui l’a vendu à l’OPIEVOY, un bailleur social, une forme d’office HLM new look, qui a construit l’immeuble. Claude, il n’a fait que signer le permis de construire.
- Et souhaiter la bienvenue aux nouveaux habitants dans le Médiéval à 10 jours du premier tour des élections sans débourser un mètre carré de terrain ni un centime, il est trop fort !
- Oh, tu ne sais pas tout. Les petits logements sociaux de la rue de Versailles, c’est la même chose en plus fin encore. Au départ, c’est une association, la SNL, Solidarité Nouvelle pour le Logement, qui a initié le projet.
- Je sais, Chef, vous avez fait un article dans le Blog, le 21 décembre dernier, lors de l’inauguration, tout le gratin du village était là.
- Si tu l’as lu tu sais que c’est une opération vraiment collective, avec des donateurs publics, privés, des entreprises, des artistes, des citoyens…
- Oui mais le maire Claude a quand même donné 50 000 euros…
- C’est là qu’il est fin : encore une fois le contribuable chevrotin n’a rien déboursé. D’où crois-tu qu’ils viennent ces 50 000 euros ? C’est l’amende qu’aurait dû payer Chevreuse pour ne pas respecter la loi SRU. En les offrant généreusement à la SNL on est passé à travers les gouttes.
- Ben, Chef, c’est de la bonne gestion alors ?
- C’est ce que dit l’équipe sortante dans son bilan. Et c’est exact. Le problème, c’est que des terrains gratuits y’en a plus beaucoup, plus du tout même, et qu’il va bien falloir acheter, préempter, et construire. Le Claude, sur ce coup-là, il a épuisé toutes ses cartouches lors de ce mandat, mais que va-t-il faire désormais ? Tu as remarqué qu’il est muet sur ce point-là dans son 12 pages programmatique…
- Didier Lebrun, le socialiste qui mène la liste de gauche, dit que la mairie ne doit s’occuper que des terrains, et confier la construction à des bailleurs sociaux.
- A ce sujet j’ai lu un truc ce matin dans leforumdechevreuse.net. Vas-y voir. Mais Lebrun ne lit pas la prose des Canotiers alors : Sébastien clame tous les matins « y’a pas de foncier, y’a pas de foncier, y’a pas de foncier ».
- Mais si il y a du foncier disponible Chef. Regardez par vous-même : les Ateliers Saint-Eloi, le terrain des Cordiers, les garages derrière l’immeuble récemment construit face à l’école Jean Moulin, et puis il paraît qu’on pourrait construire des petites maisons derrière l’ancienne clinique, vous savez la résidence hôtelière (là ça appartient à la mairie non ?). Sans oublier Saint-Lubin. L’immeuble dégradé en bas du groupe scolaire, en le rasant et le reconstruisant on gagne des logements non ?
- Si on additionne tout çà, oui, une mairie volontaire pourrait construire au minimum 60 à 80 logements 100% sociaux en un seul mandat. Sans panacher avec les promoteurs privés et sans détruire le paysage. Mais à part la liste de gauche très en pointe sur ce dossier, je ne vois pas qui va proposer cela aux Chevrotins.
- Ah, ça, Chef, c’est vrai qu’il ne faut pas compter sur Cattanéo. Quand je l’ai interviewé, il a été clair : « Nous ne respecterons pas la loi SRU. Pas par volonté, mais par impossibilité. D’abord, les objectifs imposés par la SRU sont incompatibles avec la charte du Parc Naturel… »
- Oui enfin le Parc c’est la bande de zozos qui hurle dès que l’on pose le moindre Velux et qui a autorisé les toits terrasses tant sur l’immeuble social rue Leclerc qu’à ton fameux immeuble d’ « Avant-Garde ». Tout ça visible du Château. Bravo les artistes. Et puis une loi c’est supérieur à une charte.
- Certes Chef, mais ensuite Cattanéo il dit qu’il n’y a pas de foncier. C’est son deuxième argument.
- Tu me l’as toi-même démonté cet argument. Qu’a-t-il encore sorti de sa hotte le magicien Sébastien ?
- Il a une idée : racheter et rénover des petits habitats du centre et mettre des logements sociaux dedans par tous petits groupes. Comme ça, c’est lui qui le dit, on ne met pas le feu au quartier. C’est aussi son quatrième argument : si on construit des immeubles sociaux en périphérie du village, le préfet va y loger des familles nécessiteuses de Trappes et Maurepas par exemple, villes qui sont déjà au-delà du taux SRU. Les Chevrotins en liste d’attente auront des miettes, et puis on va avoir des problèmes sociaux que, je cite, « Chevreuse ne sait pas gérer »…Euh Chef, Chef… qu’est ce qui vous arrive…Arrêter de tousser Chef, respirez…
- Il t’a dit ça ???
- Ben oui, c’est mal ?
- T’as enregistré j’espère ?
- Ben non. J’ai pris des notes, devant lui. Comme avec Didier Lebrun. Vous savez ils sont étranges les lecteurs. Ils imaginent qu’on espionne, au Blog, qu’on vole les infos. Mais non on pose ouvertement des questions (c’est sympa quand on nous répond) , on se documente, et on essaye qu’il n’y ait ni inexactitude ni omission.
- C’est bien mon garçon. Mais maintenant je comprends mieux la stratégie de Claude. Il fait tout bas ce que beaucoup de chevrotins pensent tout bas, avec doigté, et surtout sans exciter le Préfet. T’as quoi comme sujet demain ?
- Le parc des sports et la maison des associations. C’est chaud. Mais, Chef, pour le logement, vous pensez quoi vous ?
- Avec ce que l’on vient de dire, là, moi je ne pense rien. On verra dimanche soir ce que pensent les lecteurs en fonction de leur vote. Au moins on les a informés des problématiques. Après, ce sont eux qui choisissent. Là est la réponse mon garçon.
. Yves, pour Le Blog de Chevreuse
Commentaires
Excellent article !
Merci le Blog, merci Yves.
La question du logement, ça clarifie les positions.
Et Cattanéo, il fait très fort: même quand il a de bonnes idées (des logements sociaux aussi par petites unités, en rénovant des maisons ou petits immeubles anciens intégrés dans le tissu existant, comme l'a fait et le refera j'espère SNL), lui c'est pour de très mauvaises raisons.
Il pense vraiment ce qu'il dit (ça serait grave, comme coming out) ou il croit que ça rapporte des voix (mais lesquelles?), ce sale discours de peur ?
Pour les toits terrasses: ne pas oublier le premier, celui de "l'hopital Dugué".
Et il y avait eu un concours d'archi pour arriver à ça ? "cher collègue, très intéressant votre bâtiment avec ce toit d'inspiration industrialo-rétro, ça va faire bouger les lignes chez ces passéistes de la vallée, ancrés sur leurs histoires de paysage et leur vue du château".
Et l'avis favorable de l'ABF, en plus! Entre collègues....
Alors Monsieur le Blog, est-ce par manque d’information ou par volonté délibérée de déformer ? Pourquoi vous complaire à transformer les propos de Sébastien CATTANEO ?
Rétablissons la vérité et rappelons les idées de Chevreuse 2014 :
1) En ce qui concerne le logement, social en particulier, il est bien évident que de petites unités d‘habitations (5-6 logements) sont préférables à des barres d’immeubles.
2) Pour maitriser les dépenses publiques sans appauvrir la commune, il est également préférable de recourir à des techniques de baux dit emphytéotiques avec des organismes sociaux aux termes desquels les organismes vont construire les logements et garder les locations pendant une durée fixe (18 ans ou plus), et à l’issu de ce délai, la commune redevient propriétaire d’un immeuble refait à neuf avant restitution à la commune (à titre gracieux). De cette manière la commune a peu de trésorerie à sortir, et gagne à terme des logements.
3) En ce qui concerne les personnes donnant l’attribution de logements sociaux, il existe des règles très claires en la matière, selon les types de logements sociaux : une partie la mairie, une partie la préfecture, les organismes 1% logements….
Alors Monsieur le Blog seriez-vous agacé par un des principes de l’équipe CATTANEO : écoute et respect ? Son équipe placée à la gestion de la commune par les chevrotins appliquera ce même principe. Quel changement ! Alors merci de ne pas déformer son message.
Véro
J'ai beaucoup de mal avec votre ton et votre style chère Véro :-)
En fait vous desservez le candidat que vous imaginez soutenir...
Pensez-y !!!
Le fait est que le mot logement est totalement absent du programme de Sébastien Cattanéo, de sa plaquette et même de son site !!!
La preuve : http://leforumdechevreuse.net/img/logement_cata.gif
Et j'ai vérifié en page 2...
Je suis bien d'accord avec André.
Dire que la candidat Cattanéo fait de petites unités de logements sociaux intégrées dans la ville, c'est bien. Si c'est pour récupérer des logements dans 18 ans, c'est nul....
...Ou alors c'est de la manipulation au 2eme degré.
A qui profite vraiment les textes et commentaires de Véro???
La réponse du Blog, par Yves, auteur de l’article, à « Véro ».
En notre élégante Vallée de Chevreuse, souffrez, O ma doulce « Véro », que je réponde en priorité à nos lecteurs en ce qui concerne le mauvais traitement que nous aurions infligé à Sébastien Cattanéo.
Le Blog est à l’écoute des candidats : ils ont tous nos numéros de téléphone directs, et la même recommandation : si une information est inexacte, erronée, ou si vous voulez apporter une précision sur votre programme, appelez-nous. Nous en tiendrons compte. Le Blog n’a reçu aucun appel du candidat Cattanéo.
Le Blog respecte la parole des candidats. Concernant le fait relevé par l’internaute « Clarification », oui, il a vraiment dit ça. Je me souviens d’ailleurs très bien lui avoir demandé, surpris, « on peut citer ça ? ». Réponse assumée : « Oui ». La prochaine fois, je mettrai un dictaphone sur la table.
Le Blog ne déforme pas les propos tenus en sa présence. Il est exact que Sébastien Cattanéo a cité la technique des baux emphytéotiques lors de l’entretien en tête-à-tête qu’il m’a accordé le samedi 15 mars. Pourquoi n’en ai-je pas parlé ? L’article est long, 13 000 caractères, ce n’est pas le format habituel du Blog. Il faut donc opérer des choix. J’ai considéré que ce point ne revêtait pas d’importance et pour cause : on peut sortir tous les modes de financements possibles, le problème n°1 du logement social est le foncier, le terrain. Quand on dit qu’il n’y en a pas, c’est qu’on ne veut pas le voir. Didier Lebrun, dans un entretien similaire, a été très précis sur ce point comme dit dans l’article. S’abriter derrière les techniques financières c’est enterrer le problème. Cela s’appelle de l’enfumage. J’avais décidé de ne pas relever cette méthode. C’est désormais chose faite. Bravo. Comme dit « André », « vous desservez le candidat que vous imaginez soutenir ».
Et maintenant revenons à vous ma chère « Véro ». A l’attention de Monsieur le Blog, mon Chef adoré, qui a répondu brièvement tard hier soir : il n’y a pas de 2ème degré. « Véro » cite dans son point n°2 un élément très technique (les baux emphytéothiques). Comment sait-elle que nous avons parlé de ce point ? Nous étions le candidat et moi en tête-à-tête. Si ce n’est du candidat lui-même. « Véro », on vous a reconnu ! C’est pour ça que vous renoncez à affronter le maire sur son blog ce matin ? « Véro la Chevrotine »…
Enfin, toujours à l’attention de « Véro », vous terminez systématiquement vos interventions par un « hymne à Sébastien », succession « d’éléments de langage » chers aux sarkozystes, image incarnée, je vous cite, « de l’écoute et du respect, tourné vers l’avenir, résolument citoyen », pour reprendre les termes de votre propagande (j’ai fait une brève compilation de votre prose).Tous ces beaux mots mis bout à bout constituent une « méthode », pas inintéressante d’ailleurs, Mais ce n’est pas un « programme ». Et le logement ne figure pas dans votre programme. Ni d’ailleurs dans le questionnaire que vous avez envoyé aux Chevrotins (sauf pour savoir s’ils sont propriétaires). Tout est dit.
Respectueusement vôtre,
Votre Serviteur.
P.S. A Monsieur le Blog : vu le comportement de « Véro » qui, rappelons-le, a déjà sévit dans nos colonnes en essayant de tricher pour faire paraître un article en priorité (voir L’Analyse de Véro), il est évident que cela ne sert pas Sébastien Cattanéo. « Véro » est un trop zélé membre de sa liste ou de son comité de soutien. Voltaire disait : » "Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge ». Mais Chevreuse n’est que le village de Jean Racine.