Chevreuse aura mis trois années pour arriver à ses fins, la "Sivomisation" du C.I.C.C., le Conservatoire Intercommunal du Canton de Chevreuse.
'Sivomisation' ou l'action de transférer au sivom (Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple) une nouvelle vocation: ici la carte "musique et danse". 'Sivomisation', le mot que l'on aime prononcer au conseil municipal de notre bonne ville de Chevreuse. 
Le SIVU, Syndicat Intercommunal à Vocation Unique qui gérait jusqu'alors le conservatoire est mort et enterré depuis le 1er octobre 2010.
Pourquoi 'sivomiser' le conservatoire? Pour changer les règles de financement des communes adhérentes. Chevreuse se sentait lésée. Plusieurs petites communes ne payaient pas grand chose. Saint Rémy qui gère son propre conservatoire n'assumait pas la centaine de saint rémois qui profitait de la structure chevrotine.
Demain, les communes adhérentes à la nouvelle carte "Musique et Danse" du Sivom payeront non plus en fonction des adhérents mais en fonction du nombre d'habitants de la commune: le fameux centime syndical. Saint Rémy n'aura toujours pas intérêt à intégrer la nouvelle structure, les petites communes satellites de Chevreuse qui n'ont que quelques adhérents non plus. Chevreuse, à l'origine de "la bonne affaire", sera elle obligé d'adhérer.
Peut être est ce donc un peu tôt pour chanter victoire. La gueule de bois guette les fêtards!
Savourons l'oraison funèbre sous la plume de Bruno Garlej, ex-délégué au conservatoire, qui rassemble autour de lui, nous dit-il, les "pusillanimes d'hier" et qui détient la solution pour se débarasser du "trompettiste"maintenant entièrement à la charge de la ville de Chevreuse,
Rions de l'insertion d'une trompette en haut de page pour marquer la victoire et la toute puissance chevrotine dans le dossier,
Délectons nous de la publicité des Pompes Funèbres en fin de la page.
'Erreur de publication' ou 'auto-satisfaction aveugle'? En tous cas c'est certain, l'article du Médiéval est de 'fort mauvais goût', pourquoi mettre de l'huile sur le feu?
Chevrotines, Chevrotins,
Serrez-vous la ceinture pour payer le fameux trompettiste encore quelques années afin qu'il puisse toucher une retraite décente après toutes ces années de labeur ( environ 33000 euros par an pour encore six années, et plus deux nouvelles années suite à la réforme des retraites).
Serrez encore un coup et bien fort. Le Sivom, sans locaux pour accueillir le conservatoire, devra construire des salles et vos impôts locaux augmenteront, augmenteront, et augmenteront forcément bien au dessus de l'inflation et du fameux "panier du maire".
Pleurez la perte du conservatoire pour un chef lieu de canton comme Chevreuse.
Mais n'oubliez pas de saluer le courage et la patience du président du Sivu, Michel Charon, qui, contre vents et grandes marées, n'a eu de cesse de garder sa fonction jusqu'au transfert pour accompagner et préserver l'ensemble des employés du conservatoire, administratif et professeurs.
. Le blog de Chevreuse - le 5 novembre 2010
. Une bonne fête à toutes mes Sylvies
Commentaires
Maintenant que vous siégez dans le Saint des Saints, vous avez certainement pu prendre connaissance des tenants et aboutissants obscures de ce dossier, et faire des propositions pour en trouver l’issue la plus favorable.
Alors, que proposez-vous ?
F. Leblanc – Contribuable - Non Chevrotin – Non Musicien
Ha, siéger dans le sein des seins, j'aurais bien aimé.....
Vous avez bien de la chance d'avoir eu le medieval. visiblement personne ne l'a eu dans ma rue
Bonjour 'Papy',
Il y aurait eu un problème de distribution de notre bimestriel préféré. Plouf,Plouf la distribution du Médiéval sur 2 jours, pour que tout le monde le lise en même temps, est tombée à l'eau.
Les jeunes chevrotins qui le distribuent habituellement étaient plus efficaces.
N'étant pas non plus disponible en ligne à ce jour, vous pouvez le trouver au Saint Siège.
Si il n'y en a plus, je peux vous préter le mien... à moins que je le mette aux enchères sur Ebay pour commencer à financer la hausse de mes impots locaux. Ah, l'offre et la demande!
Le transfert du Conservatoire au Sivom est accueilli dans le dernier Médiéval avec "une grande satisfaction" et une "certaine fierté" par le chargé de la Culture et l'opposition affirme aussi sa satisfaction. Il s'agit donc pour nos élus du dénouement heureux d'un conflit qui dure depuis presque 3 ans, c'est politiquement "trés correct".
Selon l'adjoint à la Culture le conflit était du à la fois à un manque de "gestion efficiente et sereine" (les anciens responsables chevrotins apprécieront ...) et à l'érosion "de la dynamique artistique et pédagogique" (et pourtant il rappelle la qualité de l'enseignement dispensé ...)
Il ne semble pas que les usagers soient à l'origine du conflit.
Renseignement pris, le conflit a pris naissance lors du renouvellement de la présidence après les dernières élections municipales lorsque le candidat présenté par Chevreuse n'a pas été retenu.
Le nouveau président, représentant d'une petite commune, est devenu de ce fait l'ennemi public des élus chevrotins et a du subir attaques, vexations et mépris. Il a néanmoins réussi à faire fonctionner la structure au profit des élèves et des uagers.
Il a même eu l'audace de demander un audit, qui entre autres a officialisé l'existence d'un professeur trompettiste fantôme.
Il serait souhaitable qu'il présente un bilan d'activité exhaustif de ses actions et des alèas qu'il a rencontré (devoir de mémoire et d'information ...)
Il est logique que le salarié fantôme, héritage de feu le seigneur Philippe, n'ait pas pu être pris en charge par le Sivom et ce sont donc les contribuables chevrotins qui assurent sa subsistance. C'est une situation choquante qui aurait du être réglée depuis longtemps et qui ne devrait pas durer.
Il y a plusieurs façons d'écrire l'histoire, les évènements historiques le démontrent. Mais la vérité apparaît tôt ou tard pour ceux qui sont curieux et. Affaire à suivre.
Effectivement, il y a plusieurs façons d’écrire l’histoire mais il y a aussi plusieurs façons de la raconter !
Ce qu’en «opine » notre anonyme Daniel ce n’est évidemment pas la mesure des choses mais la hauteur de sa vue, en l’occurrence assez basse ici.
« Je prends tous les bruits de couloir, je mélange, je publie sur le blog et je me place en défenseur de la vérité » C’est assez courageux !
Je me suis souvent exprimé sur ce blog à ce sujet pour ne pas avoir encore une fois à souligner toutes les incohérences, parfois même les mensonges de notre courageux anonyme. De plus, la délation n’est pas mon fort.
Il est temps de tourner la page et de regarder devant. L’unanimité autour de ce projet le prouve et nous donne des raisons d’espérer.
Quand à Daniel, je me tiens à sa disposition, en Mairie ou dans un café, pour lui apporter toutes les précisions qu’il semble ignorer ou malheureusement feindre d’ignorer. La vérité vaut la peine d’ôter son masque et même de se déplacer.
Bruno GARLEJ