Publicité
Ils sont aussi bons qu'à Chevreuse les bâtisseurs saint rémois!
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Publicité
Ils sont aussi bons qu'à Chevreuse les bâtisseurs saint rémois!
Le hérisson était déjà là il y a plus de 60 millions d’années lorsque les mammouths sont apparus. Il nous débarrasse des chenilles et des larves, des escargots et des limaces qui ravagent nos potagers. Mais il est menacé par un aménagement du territoire peu tendre avec la nature qui fait disparaître les bocages, rompt la continuité des habitats et s'accompagne de l'utilisation de pesticides à grande échelle. Le réchauffement climatique enfin est responsable des naissances tardives qui épuisent les femelles avant l’hibernation et laissent dans le froid de nombreux petits, condamnés faute d’avoir atteint un poids suffisant.
Les naturalistes observent une forte baisse du nombre de hérissons. L'ampleur exacte du phénomène est difficile à mesurer. "Cet animal fait partie de la faune ordinaire, commune, sur laquelle les scientifiques investissent peu", explique Patrick Haffner, expert mammifères à l'Agence française pour la biodiversité (AFB). Les hérissons, "animaux nocturnes aux mœurs discrètes", sont par ailleurs "extrêmement difficiles à compter". "Nous n'avons donc aucune donnée de base sur la raréfaction des hérissons", ajoute le chercheur. Mais l’érosion de la biodiversité et en particulier des effectifs de toute la petite faune de plaine, dont fait partie le hérisson ou la pipistrelle [petite chauve-souris européenne, ndlr) est incontestable. Dans l'attente de données plus précises, l'animal est classé comme une "préoccupation mineure" sur la liste rouge des mammifères de métropole menacés dressée par le Muséum d'histoire naturelle. Si les données sont absentes concernant l'Hexagone, plusieurs études britanniques montrent que les populations de hérissons ont perdu 30% de leur effectif depuis vingt ans , passant de 1,5 million d’individus estimés en 1995 à moins d’un million en 2015. Un déclin qui vaut autant pour les campagnes que pour les villes britanniques et qui inquiète jusqu’à la chambre des communes.
Le phénomène de métropolisation est en train de transformer nos villes en arche de Noé pour les oiseaux, insectes, et petits mamifères. Les hérissons semblent désormais se concentrer en zone périurbaine, selon des études locales citées par Christian Arthur. "Ils trouvent plus facilement de la nourriture à proximité des habitations, détaille-t-il. Ils profitent aussi des haies et des abris naturels présents dans les jardins ou les espaces verts." Les animaux y sont toutefois exposés à d'autres dangers : ils sont en premier lieu victimes de la route, (1,8 million de morts pour la France entière, selon Christian Arthur, président de la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (Sfepm) dans le bimestriel le Courrier de la nature.
A Londres, l’initiative de Michel Birkenwald est en train de prendre de l’ampleur. Ce défenseur de la cause des hérissons s’est mis en tête de leur créer une véritable autoroute pour qu’ils puissent circuler librement à travers la capitale britannique. À défaut d’être un grand spécialiste de ce petit mammifère, cet enthousiaste du hérisson compte adapter l’infrastructure urbaine au bien-être de ses petits protégés. L’animal parcourt en effet plus de 1,5 km chaque soir à la recherche de nourriture ou d’un partenaire et les propriétés parfaitement fermées seraient une raison majeure de son déclin. Un certain nombre de hérissons se blessent également en cherchant à se faufiler sous les clôtures ou les grillages. Armé de quelques outils, Michel Birkenwald perce jusqu’à 20 murs, clôtures et haies par jour, ménageant un passage d’un diamètre équivalent à celui d’un CD. Une action totalement gratuite, effectuée chez des volontaires et bénéficiant notamment du soutien de Zac Goldsmith, membre du Parlement pour la circonscription de Richmond Park et candidat malheureux à la mairie de Londres. Lancée il y a quatre ans, l’initiative que l’on peut suivre sur les comptes Twitter et Instagram Barnes Hedgehogs s’accompagne de petits panneaux (en plastique recyclé) «Autoroute pour hérisson, merci de laisse ce trou dégagé». Un travail fastidieux mais désormais un véritable réseau s’organise. Près de 50.000 personnes se seraient inscrites sur le site HedgeHog Street pour devenir des «champions du hérisson», ambassadeurs de la cause du petit animal qui pique.
Les produits phytosanitaires, notamment les anti-limaces, peuvent aussi les intoxiquer. Le hérisson, omnivore, se nourrit en effet principalement d'escargots et de gros insectes. Les tondeuses, les débroussailleuses, taille-haies ou coupe-bordures viendraient en troisième rang des causes de mortalité. Elles peuvent blesser ou tuer un hérisson qui dort dans les herbes. De plus en plus de ces petits mammifères se font déchiqueter par des tondeuses autonomes. Les animaux sont généralement actifs dans la pénombre ou la nuit – une période durant laquelle beaucoup des robots de tonte sont en utilisation. Beaucoup de modèles sont si silencieux, que les animaux ne reconnaissent pas ce prédateur motorisé. Et même si les hérissons se sentent menacés, ils ne fuient pas mais se roulent en boule en hérissant leurs piquants – une technique désespérée contre un robot tondeuse.
Avant d'utiliser une tondeuse autonome, il faut fouiller son jardin. Il est aussi conseillé de laisser travailler la tondeuse seulement pendant la journée quand il est moins probable de trouver des hérissons sur la pelouse. Il peut également être raisonnable d’acheter un modèle plus bruyant. Bien-que tous les modèles sont relativement silencieux, particulièrement en comparaison avec de tondeuses classiques, il y a des différences de volume entre environ 60 et 70 dB. On peut laisser des zones en friche pour les animaux, ne pas débroussailler les lisières de haies et tondre du centre vers l'extérieur de son jardin pour laisser aux animaux la possibilité de s'enfuir." Il est même possible d'aménager des abris dans des tas de bois ou des boîtes.
Tondeuses robots : Aussi un danger pour papillons et abeilles ?
Les gazons coupés et sans fleurs restreignent l’habitat des insectes utiles. Multiplier les ruches ne sert à rien si l’on ne développe pas les ressources alimentaires des abeilles... les plantes mellifères. En plus d'affamer les abeilles la fauche de prairies à l'aide de faucheuses équipées de conditionneurs, entraîne d'importantes pertes de butineuses. Les ruches situées à proximité des prairies fauchées vont connaître un problème de déséquilibre de générations. Les abeilles les plus jeunes vont se trouver contraintes de butiner trop précocement pour pallier l'insuffisance en nombre d'insectes adultes, ce qui provoque leur mort. Et bouleverse l'organisation sociale des ruches.
Il faut un changement d’occupation des terres et laisser des espaces tranquilles, en jachère, aux insectes (François Lasserre). On risque de finir sur une Terre transformée en terrain de golf. Les insectes ont besoin de place, de diversité floristique et de temps.» L’aspect pédagogique est tout aussi essentiel. Samuel Jolivet préconise de sensibiliser la population sur le sujet. L’Opie vient justement d’ouvrir une maison des insectes dans le parc du Peuple de l’herbe à Carrières-sous-Poissy (Yvelines), afin de «dépasser les idées reçues».
. Dominique - 13 avril 2017
. "Les forêts précèdent les hommes,
. les déserts les suivent". Chateaubriand
Biblio:
(1) Le hérisson d’Europe. Un patrimoine commun en danger, par Christian-Philippe Arthur (SFEPM). Le Courrier de la nature, Numéro 300, novembre-décembre 2016.
- Tout sur les hérissons: http://herisson.fne.asso.fr/dangers.html
- le sanctuaire des hérissons http://herissons.chez.com/herisson-tel.htm
liste des centres de soins, recencement des herissons morts
- Parrainer le sauvetage de hérissons http://evelyne708.free.fr/
- http://www.sos-herisson.fr/?page_id=38
Le logement social ou l’impossible équation à résoudre pour atteindre le nouvel objectif de 25 % à l’horizon 2025 prévu par la loi « Duflot » n° 2013-61 du 18 janvier 2013. Madame le Maire expliquait le 27 janvier dernier lors de ses vœux « qu’ il nous faudrait construire plus de 1260 logements pour y arriver, soit une augmentation de plus de 50 % du nombre de résidence principales » ( Le Médiéval n°111). Une augmentation bien loin des objectifs de densification des communes adhérant à la charte du parc naturel régional qui fixe à 5 % l’augmentation de la population sur 10 ans.
Anne Héry Le Pallec a semble-t-il trouvé la solution pour Chevreuse, en proposant lors de la dernière commission urbanisme, son projet de transformation des locaux du Centre Équestre de Chevreuse en logements sociaux. Club-house, logement, boxes, sellerie, hangars, manèges, ce sont plus de 1000 m2 au sol de locaux à transformer, soit près de 2500 m2 de surface habitable à créer.
Du point de vue de la loi SRU, une excellente opération puisqu’une soixantaine de logements pourrait ainsi voir le jour, venant directement impacter à la hausse le ratio de logements sociaux par rapport aux nombre total de logements de la commune. Le tout sans créer de nouveau bâti. Un projet tout à son honneur qui montre sa volonté de faire du logement social sans pour autant livrer Chevreuse aux promoteurs qui défigurent nos villages avec leurs programmes immobiliers.
Mais le projet ne plait pas à tous.
La chambre départementale de l'agriculture dénonce une nouvelle fois le grignotage des terres agricoles par les activités équestres et le non retour des parcelles en zone agricole après cessation d'activité. A savoir si la SAFER va laisser faire?
Les riverains de Hautvilliers s'interrogent sur l'éloignement du Centre Équestre des commerces et des transports publics, contraignant les familles à multiplier l'usage de l’automobile, et s'inquiètent de l’augmentation de la circulation sur la route de La Brosse déjà bien fréquentée matin et soir.
L'APESC, Association de Protection de l'Environnement et du Site de Chevreuse se demande si le PLU pourra être appliqué sans modification et met en doute l'impartialité de la Maire qui accorderait un permis de construire tout en étant gérante du Centre Équestre. Un argument que défend aussi l’opposition municipale de Chevreuse2014 qui a déjà saisi la Préfecture pour gérer ce dossier et éviter tout conflit d’intérêt.
A suivre.
. Le Blog de Chevreuse - Dimanche de Pâques
. Au trot ou au galop, les cloches sont revenues