Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pelletier - Page 2

  • Conseil municipal du 28 avril 2014

    Préambule

     Le texte ci-dessous est le compte-rendu du second conseil municipal de la nouvelle mandature. Le Blog en profite pour répondre aux commentaires qu’ont laissé les lecteurs sur le premier compte-rendu et préciser la manière dont il aborde cet exercice dont la première difficulté est  qu’il impose la rédaction (et la lecture !) d’un texte long.

     Un conseil municipal est long, en moyenne 3 heures. Dense, varié, brouillon parfois, ; la mairie en fait un compte-rendu chiffré, précis,mais conclusif : les décisions sont affichées, pas le contenu des débats à l’exception de quelques explications de vote. Les comptes-rendus du Blog se veulent donc complémentaires et accordent une large place à l’ambiance, l’atmosphère, les petites phrases révélatrices des états d’esprit. Dans cette optique, et pour les questions budgétaires en particulier, les chiffres sont parfois arrondis. Pour répondre à une critique aussi, nous rapportons fidèlement les propos que le maire et les conseillers tiennent lors de ces réunions publiques. Par exemple, pour le premier conseil, le  nombre de 250 commerçants, artisans, etc, a bien été prononcé par la première adjointe. C’est ce que Le Blog rapporte. Après, si le propos est une erreur, inexact, ou parfois même mensonger (dans cet exemple un lecteur bien documenté nous écrit : « ce n’est pas une baisse de la CFE de 70%, mais de 40% seulement »), les commentaires sont là pour apporter rectification ou contradiction. Mais le propos a été tenu en public et donc rapporté ici tel quel.

     Après, si un sujet mérite vérification et approfondissement, ce doit être à nos yeux l’objet d’un article spécifique. Comme pour l’ASSAD 78 dont il a été longuement question le 28 avril et pour lequel nous vérifions la véracité des propos tenus avant de livrer l’information.

     Voilà l’esprit dans lequel Le Blog vous informe des débats tenus en conseil municipal le 28 avril dernier.

    --------------------------------------

     Le Conseil municipal est presque au complet ce 28 avril à 20 heures 30. On ne peut pas en dire autant de la salle : le public comptait 13 personnes le 10avril, au précédent conseil. Ce soir, nous sommes 11. Il est vrai que l’ordre du jour, pour reprendre les termes de notre confrère éditeur du forumdechevreuse.net, ne comprend que « des choses rigolotes » : approbation du budget exécuté 2013 et budget primitif 2014. Avalanche de chiffres en vue.

     En guise de mise en bouche, le maire Claude Génot  fait voter l’acquisition du parking sauvage sis en face de la caserne des pompiers que la mairie utilisait déjà faute d’un propriétaire connu. Un opportun décès est passé par là et les héritiers se sont manifestés. Va pour le parking, qui sera « paysager ». Au détour, petite pique de Claude Génot : « Maître Delais se chargera de la vente ». Didier Lebrun, chef de l’opposition de gauche, minoritaire, s’étonne : « ce n’est pas le notaire de Chevreuse ? ». Rictus du maire : « chacun son tour, et puis Maître Delais habite à Chevreuse ». Petits rires autour de la table du conseil. Décodage : le notaire Delais a son cabinet au village voisin du Mesnil-Saint-Denis, avec ses confrères Chansac, Chenailler et Bonnot, et habite effectivement Chevreuse. Mais là n’est pas la raison : le notaire de Chevreuse, Maître Augereau-Hue, figurait sur la liste d’opposition de droite menée par Sébastien Cattanéo, liste défaite aux élections. Petite vengeance mesquine entre notables ?

    800px-Serment_de_Koufra_2_mars_1941.JPGOn passe à la borne du serment de Koufra.  Le conseil est dissipé. Koufra, c'est loin, c'est ancien (guerre de 1940-1945). Le maire fait taire sa troupe et lit quand même le serment de Koufra, ville d’Afrique du Nord (Lybie) où le colonel Leclerc fait jurer à ses hommes de ne déposer les armes qu’une fois de retour, victorieux, à Strasbourg. Le serment sera tenu. Tout comme Gif ou Saclay, Chevreuse aura sa borne commémorative pour un coût estimé à 1500 euros. En fait il s’agit de ces fameuses bornes étoilées qui jalonnent le parcours de la célèbre 2ème division blindée de Leclerc des plages du débarquement à Strasbourg.

     Le conseil a voté à l’unanimité ces deux points, il en sera de même pour les sujets scolaires qui suivent. Tout d’abord le montant des indemnités versées aux enseignants qui accompagnent leurs classes lors des séjours « transplantés » ou encore « environnementaux », pour 26,48 euros/jour. Le lecteur appréciera le maigre montant de l’indemnité pour rester loin de chez soi pendant 8 jours. Mais c’est légalement plafonné. Et puis l’acquisition de 2 tableaux numériques pour les écoles (3140 euros dont 2000 proviennent du Conseil général). Petite discussion à l’occasion : pourquoi, alors que Chevreuse a une confortable réserve financière, acheter ces tableaux au compte-gouttes ? Réponse d’Anne Héry le Pallec, en charge du scolaire lors de la précédente mandature : « Les enseignants y viennent peu à peu, ce n’est pas évident pour tous de les utiliser à bon escient. Et on anticipe l'obsolescence des premiers tableaux et leur remplacement progressif ».

     Arrive le premier gros sujet du jour : les subventions aux associations. Après les amuse-gueules (carte jeune accordée à Tibocircus et la Cordonnerie du Progrès pour cause de rattrapage administratif, et la régularisation des contrats  temps libre du 15 février au 2 mars pour cause d’activités offertes pendant les vacances scolaires), le Conseil s’attaque au sport. Et on comprend rapidement qu’il y a un malaise. Et aussi un grand absent.

     Pierre Godon, nouvel adjoint aux sports en remplacement de Guy Bruandet (dont on se demande donc toujours pourquoi il a été écarté de la liste sortante) se lance dans un long développement autour de « Chevreuse ville sportive ». Ca patauge un peu et Sébastien Cattanéo, leader de l’opposition, se lâche : « C’est illisible, mal présenté, la somme globale reste certes la même mais on ne comprend rien à ces documents, cela sème le doute sur ce qui est financé». Godon se défend : « Sébastien, tu es président d’une association sportive comme moi, tu connais les éléments, j’ai repris à l’identique les tableurs de Guy Bruandet et reporté toujours à l’identique de l’an dernier les subventions accordées aux associations sportives ; je t’accorde que c’est mal présenté mais je propose de voir cela en commission des sports ».

     A ce stade de la soirée, il convient de résumer l’enjeu pour nos lecteurs. La Ville de Chevreuse articule sa politique sportive autour de deux actions : la construction et l’entretien des équipements sportifs mis à la disposition des associations sportives, et des subventions pour un montant global de 65 000 euros par an, somme répartie en deux postes : 26 000 euros donnés aux associations, indistinctement de l’activité mais simplement selon le nombre de licenciés. Et 39 000 euros qui représentent les vrais choix prioritaires de la municipalité : football, rugby, et « un peu de tennis » (7500 euros pour ce dernier club présidé par Sébastien Cattanéo. Pierre Godon présidant le club de football). C’est là que se situe l’enjeu : la répartition de ces 39 000 euros. Car le tennis veut plus. Mais il n’est pas le seul : les associations vont mal. Et Godon lâche le morceau : « Au foot, il restait 124 euros en caisse la semaine dernière, et le District nous réclame 1500 euros de cotisation. C’est avec son chéquier personnel qu’un dirigeant a été acheter les fournitures qui manquaient aux gamins le week-end dernier. Et nous ne sommes pas les seuls, le rugby souffre aussi, il n’y a pas ou peu de sponsors ».

     Là, Sébastien Cattanéo tente un premier coup en interpellant le maire : »Chevreuse est riche, on peut augmenter légèrement les subventions non ? ». Ce sera niet, Claude Génot défend vigoureusement sa politique. « Depuis 2011 c’est 65 000 euros par an et ça le restera. Dans la situation budgétaire actuelle je me refuse à augmenter les subventions, à l’exception de la Croix-Rouge on verra cela plus tard. Mais je ne les baisse pas non plus, j’ai conscience du côté social du sport ». Et son opposant de commettre le sacrilège suprême en notre bonne ville de Chevreuse où le rugby est une religion : « OK, OK, mais on pourrait répartir différemment non ? Le rugby, comme ils descendent en Division d’Honneur, ils n’ont peut-être plus les mêmes besoins  ? »

     Hurlements autour de la table du Conseil. On imagine qu’il y aura 15 types de plus au prochain conseil au fond de la salle, ou plutôt au premier rang. Pierre Godon « récite » son Bruandet en rappelant la doctrice « constance des subventions sans diktat des résultats sportifs ». Cattanéo insiste « c’est faux, quand le rugby est monté en fédérale 2 il y a eu une rallonge ». Le maire : « on ne peut pas dire cela. A l’époque nous n’avons pas augmenté la subvention, la mairie est intervenue ponctuellement pour permettre au club d’assurer ses déplacements sur une large zone géographique. Ils devaient se rendre aux quatre coins de la Bourgogne et du Centre ». Didier Lebrun essaie de calmer le jeu, propose un renvoi en commission (c’est à huis clos, plus discret !), appuyé par le maire-adjoint Brunoi Garlej qui remercie Godon de ses « précautions oratoires » (on comprend maintenant les hésitations du début). Le maire conclut en reconnaissant « un vrai problème de méthode » et promet de répartir en commission les 39 000 euros. Il rappelle pour finir les catégories retenues par la Ville comme clé de répartition : chevrotins, non-chevrotins, et chevrotins nés après 1992. Fin du sport, dans tous les sens du terme.

     Les subventions aux autres associations sont également reconduites à l’identique et à l’unanimité, excepté la Croix-Rouge qui bénéficie de 2000 euros de plus. Explication du maire : « au vu de la conjoncture, ils sont davantage sollicités ». Il y a donc des nécessiteux à Chevreuse. A noter aussi que l’ALC est victime de la seule mais bruyante abstention, celle de Caroline Von Euw, 3ème maire-adjoint pour qui « l’ALC coûte trop cher pour ce qu’elle fait ». Tout le reste est voté à l’unanimité, même l’ASSAD 78 (aide à domicile) qui fait l’objet d’un curieux traitement. Fin du chapitre associatif. On passe aux comptes 2013.

     Toujours en arrondissant largement, (Le Blog renvoie le lecteur curieux des chiffres au compte-rendu détaillé de la mairie) le budget 2013 présente 2 sections : le fonctionnement, avec un excédent de 1,5 million d’euros et l’investissement, déficitaire de 524 000 euros. La commune, en tenant compte du solde antérieur dispose donc d’un solde net disponible de 1 517 000 euros (ce qu’on appelle la capacité d’autofinancement). Le budget définitif 2013 est approuvé à l’unanimité. Sur question de Sébastien Cattanéo, la première adjointe précise que l’assainissement figure à part en termes budgétaires car ce poste pourrait être un compte ou une activité commerciale. L’occasion de préciser que le contrat de la Lyonnaise des eaux (fermage) a été renouvelé il y a 2 ans et court pendant 10 ans encore.

     Le Conseil entame enfin le budget primitif 2014 avec en préambule le coût de la dette : 485 000 euros par an. « Sans possibilité de renégociation intéressante » dixit la première adjointe à qui les Finances ont été confiées pour la mandature à venir. Le budget se veut à l’identique de 2013, avec un fonctionnement estimé à 2 450 000 euros. L’opposition fait remarquer « qu’à l’identique, c’est un peu fort : il y a 27% d’écart entre les chiffres 2013 et 2014 ». L’occasion pour Anne Héry Le Pallec de donner une leçon de comptabilité publique : « en début d’exercice c’est normal : il y a des recettes certaines auxquelles s’ajouteront en cours d’exercice des recettes supplémentaires que nous n’avons pas le droit de porter dans le budget primitif. L’idée est de se rapprocher progressivement du budget définitif de l’année précédente ». C’est sans compter avec le socialiste Didier Lebrun qui en profite pour dénoncer « l’augmentation des indemnités des élus ». Comprendre la nomination d’un adjoint supplémentaire qui porte de 97 000 à 110 000 euros le coût des fameuses indemnités. Il est tard, Héry Le Pallec parle sans trop réfléchir : « un adjoint de plus permet d’avoir un emploi en moins ». Maladroit en cette période de chômage. Le maire botte en touche « ou un cabinet conseil coûteux ». L’occasion de citer l’avocat de la CCHVC. L’assistance comprend qu’on va bien finir par parler de Jacques Pelletier, maire de Milon-la-Chapelle, bête noire de Chevreuse. Mais il faut attendre, l’opposition est lancée et c’est pas triste. Car il faut de l’imagination pour transformer un débat budgétaire en débat d’ordre général. Et c’est Sarah Fauconnier, n°2 de la liste Cattanéo, qui s’y colle : « Avez-vous prévu les dépenses inhérentes à la réforme des rythmes scolaires ? Et d’abord qu’avez-vous prévu ? ». « Rien ». La réponse fuse, même si elle se révèle plus provocante qu’exacte. Anne Héry le Pallec précise la position municipale : « le ministre va modifier la réforme, on ne va pas prévoir des activités sans savoir quand et comment les programmer. Je ne mets rien en place tant qu’il s’agit de bavardages au micro ». Sauf que la première adjointe omet un léger détail : certes Benoît Hamon, nouveau ministre de l’Education nationale, s’affiche sur les plateaux télé et dans les studios de radio, mais son ministère a bel et bien publié un décret précisant les aménagements autorisés, décret sur lequel les communes peuvent s’appuyer pour préparer la rentrée prochaine. On comprend alors qu’à deux mois de la fin de l’année scolaire, la municipalité ne souhaite pas communiquer sur le sujet. Le projet est-il déjà ficelé ? Sarah Fauconnier ne lâche pas l’affaire : « si ce n’est pas dans le budget, qui paiera ? Les familles ? ». Le maire et son adjointe acquiescent : « nous n’augmentons pas les impôts, les dotations aux communes baissent et nous maintenons les services. Donc les familles seront mises à contribution ». On se rappelle d’une conseillère municipale disant pendant la campagne électorale « pour 2,50 euros par jour, les familles vont râler en invoquant la crise ». C’est pour bientôt ? Fauconnier pense avoir trouvé une piste: « dans le compte 6042, les 75 000 euros c’est quoi ? ». Raté. « C’est la classe découverte, le voyage en Angleterre de l’Ecole Jean Moulin ». Riposte : »75 000 euros ? ». « Non, les familles contribuent à hauteur de 45 000 euros. Les 75 000 euros constituent le coût global. Nous avons fait appel à un prestataire privé ». Le maire confirme : « oui c’est coûteux, nous avions eu un débat à l’époque ». Le terrain scolaire devient glissant, Sarah Fauconnier est aussi présidente de la PEEP, Cattanéo reprend la main avec… les caméras de video-surveillance. Le maigre public soupire, les conseillers majoritaires lèvent les yeux au ciel, et c’est parti pour un « débat » sur le coût de la sécurité. Le maire intervient : « c’est le vote du budget, rien d’autre ». Bernique, Sébastien Cattanéo insiste. Avec un angle d’attaque pour le moins curieux : les fameuses caméras, qui coûtent entre 10 et 15 000 euros par an. Or le principal poste de dépenses en termes de sécurité est le traitement des 4 fonctionnaires de la police municipale qui coûtent au moins 10 fois le budget des caméras. Pourquoi se focaliser sur les caméras ? On ne comprend pas trop. Après viendra le tour de l’amende pour le manque de logement sociaux (où l’on apprend – à vérifier – que quand le préfet préempte, il faut qu’il ait le financement. Vu les finances de l’Etat, finalement, le risque est minime). Anne Héry le Pallec confirme la politique municipale déjà abordée dans le Blog en avril, politique qui minimise les conséquences financières. Mais la vente des terrains municipaux est un grand moment : Didier Lebrun, à bout d’arguments, ressuscite en sapeur Camember : « si on vend le peu de terrains qui nous restent à des promoteurs il faut que l’argent aille à l’achat de nouveaux terrains ». Vendre des terrains pour acheter des terrains ? Rigolade générale. Anne Héry Le Pallec en profite pour recadrer le débat sur le budget avec le fonds de péréquation entre villes riches et villes pauvres, ce que le maire appelle « entre les villes bien gérées et les villes mal gérées ». Chevreuse s’est vu ainsi prélever, en 2013, 205 000 euros par le Fonds de péréquation dont on rappelle qu’il est redistribué au niveau national.

     Et le Conseil vote, enfin. 2 voix contre (la gauche), 5 abstentions (liste Cattanéo), le reste (majorité) pour. Le budget primitif 2014 est adopté. S’ensuit un second vote : la fixation des taux d’imposition. Le maire propose de les laisser inchangés, en clair pas de hausse de l’imposition locale. Le Conseil approuve à l’exception des deux conseillers de gauche.

     Le Conseil se termine enfin ? Ah, non. Un Conseil municipal chevrotin n’est pas un vrai conseil sans la Fête à Jacques. C’est un conseiller de la majorité qui lève le lièvre : « c’est quoi cette réunion des maires de la CCHVC ? (la communauté de communes à laquelle appartient Chevreuse) ». Claude Génot prend la parole, ce n’est plus le Maire qui parle, c’est l’acteur qui compose finement entre jubilation et colère feinte. « Je voulais vous en parler. Je trouve en effet qu’il est tout à fait anormal que Jacques Pelletier, maire de Milon-la-Chapelle, président de l’interco en campagne pour sa réélection, ait réuni de manière informelle les maires de la communauté de communes sans les autres conseillers communautaires. Ce n’est pas l’idée que je me fait de la démocratie ». Pour les durs d’oreille qui n’auraient pas compris, la première adjointe précise la pensée du Chef du village. « Cette réunion, où j’ai représenté Claude Génot empêché, n’est pas qu’informelle. Des orientations y ont été prises et nous considérons que cela ne respecte pas l’idée de proportionnalité que représente le conseil communautaire, où toutes les tendances même minoritaires sont présentes. Pour Chevreuse par exemple, la liste Cattanéo a un siège. Quand on ne réunit que les maires, aucune opposition n’est présente. C’est anti-proportionnel et ce n’est pas l’esprit de l’interco ». Sur une question de Didier Lebrun, on apprend que les maires du Mesnil Saint Denis et de Saint-Rémy sont sur la même longueur d’ondes que Chevreuse (fait assez rare pour être souligné). Ce qui se confirmera le lendemain par l’élection avec une seule voix d’avance de Jacques Pelletier à la présidence de la CCHVC dans une élection où Agathe Becker, nouveau maire de Saint-Rémy, a failli devancer le président sortant. Le western intercommunal continue, la Fête à Jacques aussi. Le Conseil, lui, est terminé.

     

    .      Propos rapportés par Yves pour Le Blog

     

  • Reliefs d’un buffet de campagne

     

    Sacré Didier Lebrun ! Et honneur au soldat (perdu) Laroche.

    Il est « sport » le candidat de la gauche chevrotine, arrivé 3ème et dernier de la compétition à l’élection municipale. Taquin aussi : sur le site de sa liste, outre publier les (maigres) comptes de sa campagne électorale (le seul à le faire notons-le), il « remercie » le challenger de droite du maire en ces termes :

    « En premier, je dois remercier Mr Cattanéo, car s’il ne s’était pas répandu dans les rues  en clamant qu’il n’y avait plus de gauche à Chevreuse, peut- être n’aurais-je  pas créé ce site et mené cette liste. Obtenir 19 % dans les circonstances politiques actuelles, en plus à Chevreuse, ce n’est pas une mince performance et tous les colistiers de Chevreuse Citoyen  peuvent être fiers de ce résultat. »

    Le lecteur en pense ce qu’il veut, mais c’est rafraîchissant un peu d’humour de ce candidat défait en cet avis de tempête qui s’annonce sur la vallée avec toutes ces assemblées intercommunales où il ne sera question, bien sûr, que de l’intérêt général, loin des intérêts catégoriels, partisans, personnels,… là je m’arrête. Je vois les lecteurs en train de rigoler. Quel métier. Chef , l’abstention c’était combien déjà ?

    Bon, un Chef vous manque et tout le Blog est dépeuplé. Je fais quoi maintenant ? Un stagiaire sans Chef c’est comme la vallée sans l’ONF, Cattanéo sans Génot, Agathe sans Bavoil, Jacques Pelletier sans le SIVOM (bon là j’anticipe mais c’est normal) : Chef, revenez !

    lebrun,cattaneo,genot,agathe,pelletier,anne,googoo

    Ah, dimanche soir à la Mairie j’ai rencontré le soldat Laroche. Il rigolait lui aussi : « des gens qui ne me connaissent pas me disent bonjour sur le trottoir. C’est vous le Blog ? ».

    Non ce n’est pas moi le Blog. C’était une chouette équipe où on a eu l’impression d’être nombreux. Avec vous.

    Alors que fait-on maintenant ? On vous renseigne sur les enjeux des rythmes scolaires de la rentrée prochaine (je sais c’est pas sexy Chef, mais ça intéresse un bon nombre de familles), le SIVOM et les « champs de patates » des années 70 ? Ou un making-off de la campagne en ouvrant les archives du Blog (gentiment comme on a su le faire), je sais, André dit que c’est nombriliste mais pourquoi serions-nous les seuls à rigoler : ça a été un sacré mois de mars 2014 ! Et vous avez vu le soleil et la température ? On ne change pas un climat qui gagne. Au fait, y’a du soleil demain ? Il y a un demain ? Chef ?

    .         Yves, 2 avril 2014

      

  • Séb qui rit ,Cat qui pleure

             Un texte proposé par Yves

    ______________________________________________________________________________________

     SEBASTIEN QUI RIT….

     genot,cattaneo,accolas,sayous,empinet,pelletier,cchvc,mipcomBeau coup de la liste menée par Sébastien Cattanéo (divers-droite dont des dissidents UMP), challenger du maire sortant Claude Genot (UMP-UDI) : un huitième de page dans l’édition du Parisien du mercredi 12 février. Photo du candidat, texte conséquent, pas mal pour la bataille menée dans un village de 5800 habitants. Chevreuse traitée comme Versailles-Le Chesnay, c’est du travail de pro de la com. Normal diront certains : sur la liste de Sébastien Cattanéo figure Marie-Cyriane Accolas, manager chez MipTV, Mipcom, Reed Midem, un poids lourd de l’événementiel et de la communication dont le carnet d’adresses peut se révéler utile à l’occasion.

     

     … CATTANEO QUI PLEURE ?

    Moins professionnelle par contre, la bourde d’ABC Distribution, société sise à Magny-les-Hameaux, genot,cattaneo,accolas,sayous,empinet,pelletier,cchvc,mipcomchargée de la distribution ce même mercredi 12 février de la Lettre d’Information de la CCHVC, Communauté de Communes de la Haute Vallée de Chevreuse. Un projet enfanté dans les cris, la douleur et au forceps par le préfet, source d’innombrables engueulades entre les élus des 10 communes forcées de s’associer mais qui a vu le jour en 2013. Son président, Jacques Pelletier, maire de Milon-La-Chapelle, signe donc avec fierté un document d’informations de 4 pages destiné à atterrir dans toutes les boîtes aux lettres de la communauté de communes. Et là, surprise : à l’intérieur figure un tract pour la liste Cattanéo ! Par charité chrétienne on n’imaginera pas (on a demandé mais pas eu de réponse) que le contribuable ait financé la distribution du tract d’un candidat au sein d’un document public (*) ; il s’agit probablement d’une erreur de regroupement de documents par le routeur. Mais les murs ont tremblé : le président de la CCHVC, furibard, a intimé – trop tard - l’arrêt de la distribution (ce qui explique que seuls les quartiers périphériques aient été servis, à défaut du centre ville), Claude Génot toussant un peu…

     

    Gag ultime : le tract de la liste Cattanéo annonçait la participation de Jean-Guy Sayous, promoteur de… la fusion des communes en une commune nouvelle ! Des pros on vous dit !

     .                      Yves - 12 février 2014

    .    A la Saint-Félix, n’envoie pas ton tract sous X !

     

    (*) On a vu des annulations de scrutin pour moins que cela…

     

  • Communauté de communes: les rois de la Com

    Lecteurs de "Toutes les Nouvelles de Rambouillet" de mercredi dernier, vous avez pu lire l'article 'L'Interco n'est pas l'ennemie de la commune'.

    Un article qui fait suite à l'élection sans surprise du premier président de la Communauté de Communes de la Haute Vallée de Chevreuse(CCHVC): le baron Jacques de Milon aux commandes pour une politique que l'on assure haut débit.

    Le "haut débit" est en effet un sujet réccurrent chez nos maires du quartier. On veut bien être à la cchvc,tln,rambouillet,pelletier,chevalier,chevreusecampagne mais on est pas des bouseux. Faut pas déconner!

    Quelle ne fut pas la surprise du lecteur de constater que Chevreuse ne figure plus dans le périmètre de la communauté de communes. Comment! Alors qu'on venait juste d'y nommer des représentants de tous bords ( Le Médiéval n°85 janvier 2013: "Le maire" de chevreuse "alors que la loi ne l'y oblige pas et en gage d'ouverture a souhaité que toutes des listes représentées au sein du conseil municipal le soient aussi auprès de la CCHVC")

    On a beau lire et relire la liste des communes, point de Chevreuse dans la liste des communes de la CCHVC!!!

    Trop Fort! La nouvelle plume locale a sûrement parfaitement traduit l'inconscient de Jacques Pelletier dans l'interview: une communauté de communes sans la commune de Chevreuse.  Enfin, le message du président n'en parait que plus clair: "Si Chevreuse n'est pas dans la communauté de Communes, alors l'Interco ne sera pas son ennemie".

    Trop fort, ce Jacques!

    .     Le Blog de Chevreuse - Mise en place du nouveau permis moto

    .        Une pensée aux petits corréziens Patrick R. et Sébastien B.

  • La Piscine de Chevreuse certifiée BBC

    On se rappelle le chantier de la nouvelle piscine, opération largement récupérée par le candidat Claude Génot lors des dernières élections municipales.

    Mais voilà, si l'on se souvient du prix exorbitant de la nouvelle piscine, on ignorait à l'époque que ce n'était pasgénotol,sivom,pelletier,piscine,bbc l'isolation de la structure qui avait grevé le budget.

    Heureusement, le SIVOM qui gère l'établissement a trouvé une nouvelle source d'énergie pour chauffer l'eau des bassins et les bâtiments.  Il s'agit de récupérer la chaleur dégagée lors des comités syndicaux et pour cela Jacques Pelletier, le Président du Sivom expérimente un combustible de choix: le génotol*.

    Grâce au génotol*, la chaleur récupérée est telle qu'elle suffit depuis début mars à couvrir toutes les charges de chauffage. Plus besoin de mettre en route l'énorme chaudière à gaz.

    Le Sivom a aussitôt fait certifier son nouveau système et a obtenu le fameux label BBC pour ses bâtiments de Chevreuse (BBC, Bâtiment Basse Consommation).

    Attention toutefois, le génotol* reste instable et la réaction calorifique est difficile à réguler en fonction des besoins surtout avec les températures clémentes que nous connaissons en cette fin d'hiver.

    génotol,sivom,pelletier,piscine,bbcPour exemple, la dernière décision de la commune de Chevreuse de ne finalement pas céder au Sivom les terrains, qu'elle s'était engagé à céder par le passé pour le franc symbolique, électrise tout le petit monde politique de la vallée.

    Difficile à comprendre mais la cession des terrains de la commune au Sivom n'avait jamais été finalisée depuis 1997. 

    Rassurons nous chevrotins, tout cela est fait pour défendre au mieux les intérêts de la commune de Chevreuse et de ses habitants (Voir compte rendu SIVOM 6 mars 2012)

    -  Pourquoi la ville de Chevreuse revient-elle sur son engagement donné?

    -  Quelle est la finalité politique de l'opération?

    -  Cela met-il en péril la vie du Sivom et l'intercommunalité naissante?

    C'est ce que Claude Génot tentera d'expliquer demain, lundi 19 mars 2012,  à ses conseillers municipaux pour les convaincre de voter l'abrogation des anciennes délibérations.

    Gare à la surchauffe dans la vallée! Il va peut être falloir penser à mettre de côté le génotol* en attendant de mieux en maîtriser les pouvoirs, les inconvénients et les effets secondaires.

    .                  Le Blog de Chevreuse - 18 mars 2012

    .     A la Saint Cyrille, Le Front de Gauche prend la Bastille


    génotol*: Le génotol est une marque déposée par le Sivom de la Vallée de Chevreuse

    A lire sur le sujet pour vous faire une idée:

    - le projet de délibération du 19 mars 2012

    - la plaidoirie pour l'intercommunalité de Jean Guy SAYOUS

  • Circulation: la solution Milonaise

    Étonnante initiative de la commune de Milon exaspérée de la circulation dans son joli vallon du Rodon et sidérée de l'incivisme des conducteurs. Un enfant a même été renversé par une voiture alors qu'il attendait son car.

    Le miracle Milonais

    ACTION : REACTION.  La commune décide de fermer purement et simplement la jolie petite route utilisée par les Chevrotins pour se rendre vers la ville nouvelle de Saint Quentin. La jolie petite route utilisée par les Milonais pour faire leur courses à Chevreuse???  Et Milon n'est pas à cours d'arguments pour  justifier son choix. Mr PELLETIER surfe même sur la vague de "l'écologiquement correct" en avançant l'argument de la circulation douce très à la mode en ce moment et l'ouverture de la voie aux vélos électriques. Dommage que cette voie par son tracé et son Milon-Route de la Madeleine.JPGrelief n'encourage pas le milonais à sortir son vélo. Ce n'est pas ce genre d'itinéraire cyclable dont nous avons besoin au quotidien.

    Le Miracle a eu lieu, explique t on à la mairie de Milon: Les riverains peuvent maintenant se déplacer à pieds et faire du vélo en toute sécurité.

    Pourquoi aucun chevrotin n'y avait donc pensé! La voilà, "LA" solution que l'on l'attendait. Je suis aussitôt passé à la mairie de Chevreuse pour demander la fermeture de la rue de la porte de Paris au nom de la sécurité de mes enfants, de mes voisins, des chats et chiens du quartier, de l'égalité des citoyens du Parc. Enfin, nous pourrons de nouveau profiter du chant des oiseaux, reprendre un chat, avoir plaisir à discuter avec ses voisins sur le trottoir. Et puis, c'est plus fort que moi, toujours cette pensée pour les autres, j'en ai  profité pour demander de:

    - fermer la route de Rambouillet qui nous apporte une circulation de transit vers la gare de Saint Rémy et l'agglomération parisienne.

    - fermer la route de Dampierre pour éviter les altercations houleuses, qui comme la semaine dernière ont nécessité l'intervention de la police, et tellement choqué les riverains qu'ils se réunissent et envisagent de créer une association de quartier,

    - fermer la route de Milon qui traverse le Rodon et devient insupportable pour les riverains: Saint Rémois, Chevrotins et mêmes quelques Milonais,

    - fermer la route de Versailles, son flot incessant de cars qui quittent Trottigny pour desservir tous les villages du Parc, et redécouvrir la zone humide de l'étang, sa flore, ses libellules et entendre le chant des grenouilles.

    IMPOSSIBLE, m'a t'on répondu!  Le maire peut fermer une route vicinale mais pas une route départementale.

    Un manque évident d'INTERCOMMUNALITE

    Nous ne pourrons donc pas faire comme les milonais. Et pour le plaisir, le confort ou la sécurité de quelques uns, nous sommes condamnés à subir une augmentation de la circulation sur les autres artères chevrotines. Un flux circulatoire qui devrait être compensé par une augmentation du trafic d'une part route de la Brosse, et d'autre part rue de la porte de Paris et route de Milon par la traversée du Rodon.

    Mais voilà, le problème n'est pas simplement milonais. La circulation devient de plus en plus dense dans le Parc.  L'énervement des automobilistes de plus en plus dur à contenir. L'irresponsabilité de quelques uns provoquant notre colère. Il reste navrant de constater que chaque commune tente à grand frais de freiner les ardeurs des automobilistes comme à Dampierre avec des ralentisseurs, à Saint Forget ou à Milon avec des chicanes, à Saint Rémy avec des ronds points.

    Un manque évident de hauteur: une vision globale de la circulation dans le Parc ou tout du moins dans les communes de la vallée de Chevreuse parait urgente. Recenser les flux circulatoires et tenter tant qu'il est encore tant de les contenir. Et puis se protéger de l'avenir ou s'adapter: l'opération d'Intérêt National du plateau de Saclay tout d'abord et ses milliers d'habitants en plus, l'expansion boulimique de certaines communes comme le Mesnil Saint Denis qui urbanise à tout va, les Essarts et leur projet d'une ZAC d'une vingtaine d'hectares, Magny et sa future triple appartenance au Parc, à l'OIN et à Saint Quentin en Yvelines?

    Un dossier "Circulation"qu'il aurait été souhaitable de réflechir au niveau de l'intercommunalité! Vivement demain la communauté de communes.

    N'est il déjà pas trop tard?

    .                       Le Blog de Chevreuse - 13 décembre 2009

    .       Fête des Lucies - Premier jour de ma quarante septième année

    La Note du Blog: Pour vous faire votre idée, signaler votre mécontentement ou soutenir la politique milonaise: vous pouvez contacter la mairie de Milon (Mécontents: merci de ne pas passer vos nerfs sur le personnel de la mairie qui lors de l'entretien a fait preuve de gentillesse, courtoisie et patience).  Vous pouvez aussi envoyer directement un mail à Mr PELLETIER maire de Milon et président du Sivom (notre embryon actuel d'intercommunalité) à mairie-de-milon@wanadoo.fr

  • Liaisons douces à Chevreuse...

    Voilà, chers lecteurs, afin de dormir tranquille, je voudrais passer à  'confesse'.

    Ce matin, c'était l'inauguration de la liaison douce Le Mesnil Saint Denis - Chevreuse et vous connaissez mon penchant pour le deux roues.PICT0953.JPG

    Alors, je me suis retrouvé à pédaler au milieu de toutes ces belles gens qui animent notre vie politique locale, Mme POURSINOFF (Conseillère régionale), Mr VANDEWALLE (Président du Parc), Mr PELLETIER ( Président du SIVOM), MR POUPART (Maire de Bonnelle), Mme GOSSARE (Maire de Saint Forget, Mme REINAUD (Union des Amis du Parc), Mme DUCOUT (MDB :Mieux se Déplacer à Bicyclette), que du beau monde, mais pas d'élu de Chevreuse au pédalage, dommage... Heureusement, MEZIGUE était là et représentait le bon peuple chevrotin. Un clic sur la photo: quelle belle brochette!

    Alors, c'est sûrement pas la panacée car la nouvelle piste utilise beaucoup de chemins existants mais c'est un premier pas souligne Mr VANDEWALLLE qui cherche à créer des liaisons transversales dans le Parc Naturel et des liaisons entre gares.

    Pour nous, Chevrotins, dans nos déplacements quotidiens, la nouvelle liaison n'apporte rien et c'est à nous de créer nos transversales sur notre territoire communal et nos liaisons inter quartiers ou inter hameaux, afin de favoriser ou de rendre possible le déplacement à vélo.

    Le Parc pourrait peut être nous aider:

    - en conseillant les communes sur leur besoins,

    - en informant sur les aides du Département ou de la Région,

    - en aidant à monter les projets,

    - en définissant et garantissant une signalétique cohérente sur l'ensemble de son territoire.

    Demain pourquoi pas:

    - une liaison douce entre Choisel et Chevreuse qui desservirait Talou?

    - un accès à la rue de la rousterie pour desservir les cyclistes des hauts de Chevreuse,

    - un aménagement avec Saint Rémy pour drainer les cyclistes du Rhodon à la fois vers la gare de Saint Rémy et le collège de Chevreuse,

    - une liaison douce Le Mesnil Saint Denis - Chevreuse qui desservirait cette fois Trottigny et les Chevrotins de la rue de Versailles...

    Le Vélo : premier rayon de l'intercommunalité???

    .             Le Blog de Chevreuse

  • Panique au conservatoire

    C'est le nouveau feuilleton à Chevreuse où l'on a bien du mal à s'y retrouver, bien du mal à comprendre les positions et motivations de chacun et à entrevoir les finalités.

    Comment en est on arrivé là?

    Après les dernières élections municipales et le renouvellement des délégués au conservatoire, il a été procédé à l'élection du président du conservatoire. Michel Charon, conseiller de Saint Forget, a été élu Président, le plus démocratiquement qui soit. Il semblerait que Chevreuse, dont les délégués précédents avaient toujours assuré la présidence du conservatoire n'ait pas apprécié cette ingérence dans son pré carré. Le conservatoire est devenu une priorité à faire revenir dans son giron.

    Depuis des mois, les coups fusent: informations, intox, désinformations, chiffres en tous sens et non concordants à l'exemple de la participation financière de la ville de Chevreuse " 91 % du budget du conservatoire" d'après Mr Tertrais et "42,76%" d'après le bureau du CICC dans son appel "Sauvons le conservatoire" publié quelques jours avant le conseil et adressé à l'ensemble des élus du canton.

    L'opération en cours

    A la demande de la sous préfète de Rambouillet et pour tenter de trouver une solution aux désaccords entre la ville de Chevreuse et le conservatoire intercommunal, les maires des 6 communes du CICC: Chevreuse, Choisel, Dampierre,Saint Forget,Senlisse et Saint Lambert se sont réunis en décembre dernier pour d'une part étudier la dissolution du SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique ) qui gère actuellement le CICC et d'autre part tenter de faire reprendre les activités par le SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple) qui gère aujourd'hui la piscine.

    Début mars, les communes qui gèrent le SIVOM auraient voté la création d'un nouveau service "Musique et Danse" à une large majorité: 13 communes sur 16. "Il s'agit d'un service et non d'une carte" précise Claude Génot. "Tous les maires des communes du CICC ont voté pour", nous explique Mr Bruandet et chaque commune doit maintenant entériner ces décisions en conseil municipal. La commune de Senlisse l'aurait déjà fait en y rajoutant une réserve sur le prix du nouveau service " Musique et Danse".  Pas étonnant: la participation des communes au SIVOM, basée sur le nombre de foyers fiscaux et non pas sur le nombre d'élèves comme actuellement, pourrait être dissuasive pour une petite commune.

    Un passé à effacer?

    L'opération présentée en conseil municipal permettrait de reprendre les activités du conservatoire actuel (CICC), de reprendre les professeurs et surtout de régler l'épineux dossier du professeur congédié il y a environ 15 ans et dont le conservatoire assume 40000 euros d'indemnité par an. Magique ??? On change de syndicat et hop! on règle le problème de cette incroyable dépense qui grève le budget du conservatoire... Non, pas de magie, le SIVOM réembaucherait ce professeur et ainsi ne le paierait plus pour rien. Cela n'aurait il pas pu être fait par le conservatoire actuel?  Et finalement, n'est-ce pas beaucoup d'énergie dépensée à déshabiller Pierre pour rhabiller Paul?

    Fronde dans la majorité municipale

    Cinq élus "Claudadistes" emmenés par Mr Empinet et Mme Gouillosso ont voté contre le projet contestant la précipitation et le risque de se retrouver avec les deux syndicats en activité. Heureusement, Claude Génot a pu compter sur le soutien de la Gauche chevrotine qui bien que "mal à l'aise, a décidé de faire confiance" rassurée par les propos martelés par le maire "Les activités actuelles seront maintenues, les professeurs seront repris par le SIVOM". Au total, la dissolution est votée par 20 voix contre 9 contre. Il est dommage que le vote à bulletin secret demandé par Mr Lementec n'ait pas été accepté, sous prétexte que le vote à main levée était commencé. Grosse frayeur chez les adjoints qui ont vu le vote basculer.

    Premiers prémices de l'intercommunalité?

    Si l'opération réussit, le grand gagnant de tout ce micmac pourrait être le SIVOM et son président Mr Pelletier qui en reprenant les activités du conservatoire augmente son poids dans la gestion locale. "La première pierre de l'intercommunalité" essaye t on de nous vendre à Chevreuse.

    Ce n'est pas sûr...

    Frédéric Montégut, premier adjoint de Choisel, délégué et secrétaire du SIVOM, ne décolère pas: " Le SIVOM ne souhaite pas reprendre le CICC. Le syndicat actuel présidé par Michel CHARON fonctionne parfaitement, aussi bien techniquement que financièrement. Si nous avons voté pour une carte "Musique et Danse", c'est en prévision de combler un vide dans le cas où la dissolution du CICC deviendrait effective . Cela nous permettrait de répondre aux besoins des 400 élèves du conservatoire et de proposer aux communes une adhésion à la carte ".

    Chevrotins, serions nous manipulés??  A suivre...

    .                                   Le Blog de Chevreuse